JEAN / "MATROT, PINCEAUX, TABLEAUX"

23 juin 2016

Les clients de Cuivre qui aiment les beaux objets déco sont aussi des hommes !

Aujourd’hui, nous vous faisons découvrir l’univers de Jean Matrot, architecte d’intérieur à Dijon depuis 25 ans, artiste peintre depuis peu et en fait depuis toujours, curieux et touche-à-tout. Il manie les pinceaux aussi bien que la plume, façonne et sculpte l’argile aussi facilement qu’il gratte les cordes de sa guitare, aurait pu être chanteur aussi bien que lanceur de couteaux !

C’est dans sa maison familale, en plein c
œur des vignes où il a installé son atelier de peinture, que cet artiste sensible, sans cesse à la recherche de lumière nous reçoit. Visite...


Quel est ton mot préféré ?
PEINTURE. Je l’ai toujours porté en moi et il m’a fallu attendre d’avoir passé 40 ans pour comprendre son importance.

Un livre de chevet ou un livre que tu peux relire sans te lasser ?
‘Voyage au Bout de la Nuit’ de Céline, ‘1.275 âmes’ de Jim Thompson et ‘Bel Ami’ de Maupassant aussi. Que des livres très positifs ! Je trouve leur cynisme et la misanthropie qu’ils dégagent malheureusement très réalistes. Pour autant, ils sont magnifiquement écrits.

Une chanson préférée ?
'Les passantes' de Brassens, encore que les paroles ne soient pas de lui.

Un voyage qui t’a particulièrement marqué ?
Berlin, une ville qui concentre l’Histoire du XXème siècle avec la charge émotive qui va avec... C’est un ‘ville monde’.
L’Angleterre, peut-être pour les gens (bizarrement !!!), pour la surprise. L’exotisme que je ne présupposais absolument pas avant de la découvrir.

Ta maison, tu la définirais comment ?
C’est un bazar hétéroclite avec des objets et des livres, que j’aime. J’aimerais que ce soit un carnet de voyage, enfin, je ne voyage pas tellement en fait... Une sorte de ‘carnet de vie’ du coup.

Ta pièce préférée ?
Mon atelier. C’est là que je peins et je m’y sens bien. J’aime aussi mon salon, mais si je n’ai pas le moral et que je vais dans mon salon, ça ne change rien alors que si je vais dans mon atelier et que je me mets à peindre, ça change tout...

Un objet que tu aimes plus que tout.
Les photos. Une de mes guitares ou un objet ancien hérité de ma famille. Un petit éléphant en ivoire, souvenir de ma mère, de son enfance et de sa jeunesse au Mali.

Puisque tu parles de photos, parle-nous d’une photo que tu aimes particulièrement
C’est une photo noir et blanc de moi, bébé, dans les bras de ma mère. Il y a mon grand-père et mon oncle aussi. Elle est en permanence dans mon porte-feuille... Je la trouve belle en plus d’être personnelle.

Tu préfèrerais peut-être le peindre, mais un selfie de Jean Matrot, ça donne quoi ?

Ce dont tu ne te sépares jamais ?
Il y a plusieurs choses : mon canif - c’est mon côté rural ! -, ma montre (NDLR : une Tag Heuer Aquaracer), mes clés. Parce que j’ai l’essentiel sur moi. J’ai pas mal déménagé, j’ai un côté ‘bohémien’... instable ?!

Ta recette du bonheur ?
Pouvoir peindre et passer des week-ends avec ma chérie. Avoir du temps. Comme me disait un ami, c’est la seule vraie richesse.

Une devise, une citation ?
'On a deux vies : la deuxième commence lorsqu’on s’aperçoit qu’on en a qu’une'.

Ta sélection de nos sélections ?!
Les tapis Boucherouite, très colorés et qui sont des œuvres d’art. Les seaux de hammams car c’est un artisanat authentique et magnifique, et les plateaux en bois car ils respirent la puissance du bois et donc de la nature. Ils me font penser à du baobab, à quelque chose de fort.

Vintage, ethnique ou graphique ?
Entre vintage et graphique, mon cœur balance (et penche un tantinet plus côté vintage) !

 

Pour découvrir les toiles de Jean Matrot
www.jeanmatrot.com

et son travail d’architecte
www.4d-dijon.com